Craftroom
Tout est parti du vernis à craqueler.
Vous avez sans doute remarqué le nombre de bricoleurs de par le monde qui ont leur craftroom à domicile. Même mon Grand Brun a commencé la construction d’un nouvel atelier dans le jardin. Pourquoi lui et pas moi ? On a un bureau (table) qu’on utilise tous les deux et j’ai essayé de parlementer pour obtenir le monopole mais sans succès. Pour le tricot, j’ai une moitié 2/3 de canapé à ma disposition. Mais la machine à coudre avait pris sa retraite depuis belle lurette sous l’escalier. Comme ma belle-mère n’a pas l’intention de déménager dans le sud pour faire l’ourlet des jean’s de son fils, il fallait agir (ah l’excuse bidon*). Nous avons décrété que la vieille table de la chambre d’ami serait mienne après remise en état et que j’aurais ainsi 1m² rien qu’à moi pour poser mon petit bazar.
J’avais acheté ce vernis à craqueler dans les années 90 au BHV et je cherchais depuis l’occasion de l’utiliser. Le dessus de la table a été décapée par mes soins. Fait extraordinaire : pour la 1ère fois, j’ai eu la permission d’utiliser la ponceuse dans le futur ex-atelier de mon Brun (assez grand).
J’ai repris un motif Art Nouveau que j'ai découpé dans un rhodoïd et poché le tout en Bleu de Prusse des « pub » établissements Chauvin.
Le violet n'était pas mal non plus.
Au fait, le vernis à craqueler ne craquèle plus après un certain nombre d’années. La table est donc cirée.
*L’avantage d’être mariée à un très Grand Brun, c’est que les jean's sont rarement trop longs. Dommage, moi qui suis équipée pour faire les ourlets maintenant !
P.S. les explications du sac à dos sont dans la marge de gauche. N’hésitez pas à me laisser vos remarques ou critiques.